Ce portail conçu avec le soutien du PROGRAMME PSADER PENAP   vise à mieux faire connaître les productions locales existantes et où les trouver.

Il ambitionne aussi d’apporter un éclairage sur la complémentarité mais aussi les antagonismes entre les espaces naturels ou agricoles et la ville.

Afficher une politique:

• de développement durable,
• de développement des productions locales, des circuits courts
• …

imposent pour être crédible de s’attacher à préserver, pérenniser ou créer les outils de productions locales (terrains agricoles, bâtiments d’exploitation, logement accessible).

 

Dés le début des années 1990 , c’est pour parti ce constat qui a poussé le SMMO, ses membres et partenaires à identifier les enjeux du massif, s’organiser, définir des objectifs et  à agir:

• en favorisant le maintien de l’agriculture, le développement des productions locales, la réalisation d’opérations pilotes
• en adoptant une politique volontariste de veille et d’interventions foncières
• en montrant qu’il est possible d’anticiper et de lutter contre les tendances de fond non souhaitées (déprise agricole, spéculation, ...)
• en manifestant auprès des partenaires financiers l’attente d’un soutien à l’investissement dans ces domaines trop négligés face à la fragilité des exploitations dans le périurbain.

La ville se valorise par son environnement et l’activité agricole qui contribue à façonner le paysage trouve un débouché de proximité pour des produits locaux de qualité.

Par contre:

• le développement urbain et ses équipements,
• une fréquentation publique ou de loisirs mal maîtrisée,
• une vision culturelle trop urbaine des espaces naturels et agricoles

conduiront lentement à la dégradation de cet environnement.

On peut légitimement se poser la question « Pourquoi maintenir l’agriculture périurbaine ? », derrière cette interrogation se pose en réalité un vrai choix de société

Comprendre l’interdépendance de l’agriculture, du patrimoine, de la fréquentation publique, de la qualité du paysage ... nécessite :

• de travailler de façon transversale avec des structures trop souvent spécialisées sur une partie de ces domaines,
• de comprendre que chaque territoire a ses caractéristiques propres et ses acteurs locaux. Les Monts d’Or ne peuvent être gérés comme les vallons de l’ouest, la Plaine de l’Est, le Franc Lyonnais, Miribel Jonage,
• ...

C’est cet état d’esprit qui est formalisé dans la CHARTE DES MONTS D’OR, que le Syndicat Mixte des Monts d’Or, ses membres et partenaires portent  et impulsent auprès des acteurs qui vivent, gèrent, aménagent ou utilisent ce territoire.